L'évolution  du piano

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Le piano a été introduit pour servir de relais entre les équipements du réseau et le bureau des commandes. Si le bureau a été assez vite organisé par fonction: pupitres, commandes, régulateurs, le réseau proprement dit ne l'est pas. Il fallait trier et regrouper les conducteurs.

Le piano a été construit sous la forme d'un bandeau de 25 PCB70x90.

La première répartition a été en prenant comme base les circuits et à raison de 5 PCB par circuit; chacun des PCB d'un circuit avait une affectation précise : traction, coupures, télécommandes et aiguillages. 

Cette répartition  avait un avantage et un inconvénient.

L'avantage était de lier les conducteurs aux circuits

L'inconvénient a été de ne pas tenir compte du nombre de conducteurs dans certains circuits comme le circuit vert avec de nombreux aiguillages et télécommandes. A l'inverse le circuit rouge est réduit pratiquement à une voie : V52. 

Dans les premières versions les conducteurs étaient soudés sur les PCB; Quand on voulait changer de raccordement il fallait modifier les soudures ou en créer d'autres.

Le rajout d'une extension pour loger les relais RU et RT a encore compliqué la situation.

Les PCB ont été équipés de deux borniers de 12 bornes chacun et répartis par fonction : la traction , la commande des inverseurs, les coupurees et autres arrêts, les télécommandes et les aiguillages (dont les borniers n'ont que 8 bornes chacun). 

Tout n'est pas gagné car cela ne fait que répartir différemment des conducteurs sans toucher à leur nombre.