La fondation Victor Lyon

 

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Il paraissait difficile de rester au foyer de la rue Jean-Jacques Rousseau car le prix de la pension était relativement élevé. Je lance une série de demandes et suis finalement pris à la fondation Victor Lyon  de la Cité Internationale de l'Université de Paris, connue maintenant sous le nom de Cité Universitaire.

Le principal avantage, outre le prix, est l'existence de la ligne de bus n°21, qui conduit directement au carrefour de la rue Claude Bernard avec la rue Vauquelin, où se trouve l'ESPCI. En cas de problème il y a toujours le métro, anciennement ligne de Sceaux, entre la station Cité universitaire et la station Luxembourg; il faut faire un peu de chemin à pied ou prendre le bus dans l'autre sens (lignes 21et 27) pour rejoindre le carrefour précité.

La cité internationale

Dans un parc coincé entre le boulevard Jourdan et le périphérique une quarantaine de "maisons" ont vu le jour. Construites à partir de 1925 par des états ou des fondations, c'est un ensemble extraordinairement riche. On peut y rencontrer toutes les nations, 140 parait-il.

Curieusement la dernière maison a été construite en 1969; depuis rien, même, s'il était prévu d'en construire 10 dans les prochaines années pour porter la capacité d'accueil de 12000 à 18000 mais pour le moment on n'en parle plus.

la fondation Victor Lyon

La fondation Victor Lyon  est l'une des plus récentes et des plus petites. Elle ne dispose donc pas de toutes les facilités. Elle a d'ailleurs été transformée et ne reçoit plus aujourd'hui, que des chercheurs avec leur famille. Ils sont logés dans de véritables appartements.

Il manque une année

Les règles étaient alors assez strictes. Elles limitaient la durée d'occupation à 3 années . Comme la scolarité à l'ESPCI durait 4 années, il en manquerait donc une.

J'avais lancé des demandes mais, pressé par le temps, je me suis rabattu sur une location chez l'habitant, d'abord rue du Rocher, près de la gare Saint Lazare, puis rue Claude Bernard, à côté de l'Ecole.

Entretemps, bien évidemment, une proposition d'hébergement m'avait été envoyée. Comme quoi, il ne faut jamais de précipiter.

Finalement je suis resté rue Claude .Bernard, ce qui m'a permis d'assister de mon balcon à l'arrachage des pavés de la rue Claude Bernard en mai 68 par des individus qui n'avaint rien à voir avec des étudiants.